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de Belzunce, ces deux rentes viagères de 5oo livres, pour en jouir par elle, à compter du jour de mon décès, ainsi que tous les arrérages qui s'en trou­veront alors dus, à la charge par elle de remettre et payer annuellement aux enfants de mon fils ac­tuellement existants, pour la partager par tiers, la moitié des arrérages échus lors de mon décès et qui écherront à l'avenir lors desdites deux rentes (i) et dans le cas où lesdits enfants ou aucun d'eux
un homme instruit et il a laissé de bonnes traductions d'ouvrages anglais. Ajoutons, chose flatteuse pour Ia cor­poration des notaires de Paris, qu'il remporta en 1770 le prix d'honneur au concours général de l'Université.
(1) Les volontés de M1»-d'Epinay furent scrupuleusement suivies par M"- de Belsunce, devenue M-* de Bueil, ainsi que le constate le document suivant : « Nous soussignés Louis-Joseph La Live d'Epinay et dame Louise-Elisabeth de Çoccard, mon épouse que j'autorise à l'effet des pré­sentes, tuteurs naturels de nos enfants, moi d'Epinay, assisté de M. deFégéli, mon conseil à Fribourg, reconnois-sons avoir reçu de M. le comte et de Mm- la comtesse de Bueil, nos neveu et nièce, la somme de 5oo livres pour l'année 1787 de la rente dont, aux termes du testament de ■Vi"-- La Live d'Epinay, notre mère et belle-mère, ils doi­vent faire la remise à nos enfants, et ladite somme versée ès mains de M. Joly, mon conseil à Paris. Fait à Fribourg en Suisse, ce 27 juin 1787. Signé : La Live d'Epinay; La Live d'Epinay, née de Boccard. » (Archives nationales, t. 3i9,4-5.)